L'Amitié Maternelle
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UNE HISTOIRE BOUILLON DE POULET VRAIMENT CUTE COMME HISTOIRE!!!

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UNE HISTOIRE BOUILLON DE POULET VRAIMENT CUTE COMME HISTOIRE!!! Empty UNE HISTOIRE BOUILLON DE POULET VRAIMENT CUTE COMME HISTOIRE!!!

Message par pistash Dim 16 Mar - 21:22

Mon héros

Si je sais ce qu’est l’amour, c’est grâce à toi.

Noël arrivait, et je n’avais pas une once d’entrain ou d’énergie. Je n’avais même pas le cœur pour un « ho-ho » sans enthousiasme. J’étais remplie de chagrin, empêtrée dans ma propre misère.

Quand mon mari, Larry, a sorti la voiture du garage à quatre heures et demie, ce matin-là, il y avait déjà une dizaine de centimètres de neige au sol. C’était très beau, surtout sous les phares allumés de la voiture, mais ce n’était pas une bonne nouvelle pour nous. Chaque jour, pour se rendre à son travail, mon mari faisait vingt-deux kilomètres en voiture jusqu’à la gare la plus proche, puis prenait un train de banlieue jusqu’à son bureau. Or, j’étais enceinte de notre troisième enfant et nous étions à douze jours de la date fixée pour ma césarienne. Et il n’y avait aucun moyen de s’assurer que les contractions ne commenceraient pas avant la date fixée pour cette césarienne. J’étais en proie à des accès d’anxiété. Ces moments de panique arrivaient apparemment chaque fois que les météorologues annonçaient du mauvais temps dans un rayon de cent kilomètres de la maison. Nous vivions à la campagne. Le village le plus proche était à une douzaine de kilomètres de chez nous, tandis que l’hôpital où j’allais mettre au monde notre fille était à une heure et demie de route. J’avais déjà rêvé que je n’arrivais pas à l’hôpital à temps et que les ambulanciers devaient m’opérer sur le bord de la route en pleine tempête de neige. Le mois de février ne m’avait jamais paru aussi menaçant que maintenant.

Ce matin-là, bien conscient de mes peurs, mon mari m’a assurée qu’il rentrerait à la maison le soir même « coûte que coûte », qu’il ne me laisserait pas seule à la maison avec deux jeunes enfants et une autre sur le point de naître. Heureuse et mariée depuis huit ans avec cet homme absolument intègre et loyal, j’avais confiance qu’il rentrerait à la maison puisqu’il l’avait dit.

D’heure en heure, puis beaucoup plus rapidement à mesure que la grisaille de l’après-midi se transformait en noirceur, la neige s’accumulait : vingt centimètres, quarante centimètres, soixante-quinze centimètres! J’essayais de sourire en voyant mon fils de cinq ans et ma fille de sept ans regarder dehors avec excitation. Je mesurais presque chaque heure la quantité de neige tombée. Les enfants trouvaient la tempête formidable, car ils savaient qu’ils allaient jouer dehors le lendemain. Pendant qu’eux s’émerveillaient de voir les rafales de neige ensevelir peu à peu ma voiture garée devant la maison, j’ai commencé à paniquer. Larry m’avait téléphoné plusieurs fois dans la journée pour me dire de ne pas m’inquiéter, que le train fonctionnait normalement et qu’il rentrerait facilement à la maison. Vers 19 heures, il m’a téléphoné encore pour me dire que son train venait d’arriver de la ville. Il était maintenant à la gare. J’étais soulagée. Je l’avais imaginé bloqué dans un train pour la nuit, se pressant contre les autres passagers pour survivre. J’étais loin de me douter qu’il s’apprêtait à vivre le périple le plus dangereux de sa vie.

Même si sa voiture était ensevelie sous la neige, à la gare, il était convaincu de pouvoir trouver un transporteur pour rentrer à la maison. Je voulais bien le croire, mais je me demandais comment quoi que ce soit pourrait se déplacer dans ce blizzard. Les minutes se sont alors transformées en heures. Moi, je restais plantée à la fenêtre du salon, aux aguets, à attendre, à m’inquiéter de plus en plus. Les heures s’égrenaient et je ne savais que faire. J’ai prié souvent, demandant à Dieu de veiller sur mon bien-aimé, où qu’il fût, et de nous le ramener sain et sauf à la maison.

Vers deux heures du matin, à moitié endormie dans ma berceuse de vigile, j’ai vu un chien dans la neige. La dernière fois que j’avais mesuré la neige, il en était tombé quatre-vingt-onze centimètres. Pourtant, toute cette neige n’avait pas l’air d’empêcher le chien d’avancer. En fait, le chien semblait gambader sur la neige, plus précisément sur le chemin où passe habituellement la voiture pour se garer devant la maison. Quand le chien a été suffisamment proche, je me suis rendu compte avec étonnement que c’était mon mari! Il se frayait un chemin dans la neige, qui lui allait jusqu’à la poitrine. Arrivé finalement à la porte, il m’a serrée avec gratitude dans ses bras. Il était incroyable : ses cheveux, ses sourcils, sa moustache et son nez étaient givrés, couverts de neige et de glaçons. Son corps entier était mouillé et gelé, mais Larry était sauf.

Larry est rentré à la maison à pied — vingt-deux kilomètres! — dans plus de trois pieds de neige, dans la nuit noire, au milieu du blizzard, pour être avec nous. Il avait promis de rentrer à la maison, et il a honoré sa promesse, comme toujours. Quel mari courageux et loyal j’ai eu cette nuit-là! L’amour qu’il savait que j’avais pour lui l’a soutenu, tandis que Dieu l’a protégé.

Notre fille, Anna Patricia, est née dix jours plus tard.

Patricia Franklin


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Amitié maternelle supprême
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